Kenza D.

ECE

2014 EDHEC

Mes deux années aux CIV ont été incroyables. 

 Étant maintenant en école, je vois clairement la différence entre mon expérience en prépa et celle de mes camarades qui, pour beaucoup, sortent de grandes prépas parisiennes. Le fait que tout le monde soit en internat aide beaucoup à serrer les liens entre les élèves et instaure un climat très propice à l'entraide. 

On vit également sur un campus qui est assez incroyable avec des tonnes d'infrastructures sportives et de la verdure partout, du soleil : cela aide beaucoup psychologiquement, c'est clairement une chance. 

Au niveau académique, les professeurs sont très à l'écoute et n'ont pas d'autres aspirations que celles d'aider les élèves à progresser. Cette proximité et cette écoute sont aussi un plus que l'on ne retrouve vraiment pas partout.

La prépa reste un exercice difficile : il faut apprendre à échouer, à ne pas lâcher pour autant, à être curieux de tout. Lorsqu'on est en prépa, on devient un vrai petit intellectuel et c'est vraiment enrichissant. On se découvre des appétences pour des matières qui au départ ne nous plaisaient pas du tout par exemple (les maths pour ma part).

Quand on entre au CIV, on découvre une petite famille. Deux ans après, je côtoie toujours les personnes que j'y ai rencontrées et garde des souvenirs incroyables. J'ai beaucoup grandi et appris des autres pendant cette période et je pense vraiment que si j'étais allée dans une autre prépa mon expérience n'aurait pas été aussi riche (c'est encore la personne qui côtoie beaucoup d'élèves qui viennent d'autres prépas qui parle) !

Et il ne faut pas croire que cela nous empêche de pouvoir aspirer à de très belles écoles, d'autant plus que le niveau du CIV superforme d'année en année. Aujourd'hui je suis à l'Edhec et j'en suis très heureuse. Certes, cela n'a rien à voir avec la prépa, mais on apprend à y développer beaucoup d'autres compétences !

En bref, le CIV : c'est la prépa parfaite pour tous !